Mises à jour de SQL Server

La mise à jour de SQL-Server, un processus indispensable mais délicat

Les mises à jour de nos logiciels sont utiles et la plupart du temps importantes. Il est donc généralement convenu de les appliquer. Mais une mise à jour d'un logiciel n'est pas une opération anodine : elle modifie le fonctionnement du logiciel, et peut aussi modifier la structure des données et des objets informatiques qu'elle manipule.

Se pose alors la question de la rétrocompatibilité de l'application, et la question du retour en arrière en cas de problème avec la nouvelle version. La rétrocompatibilité concerne l'utilisation de données anciennes (ou d'objets anciens) avec la nouvelle version du logiciel (ex: un fichier ou une base de données précédemment sauvegardée). Le retour en arrière concerne la possibilité et la facilité (ou difficulté) à revenir au dernier état stable du système si la nouvelle version ne fonctionne pas comme prévu.

On distingue normalement les mises à jour mineures et périodiques d'une application, et les changements majeurs de versions. Les deux sont des mises à jour, mais la seconde sera à la fois un concentré des premières et une révision plus générale du logiciel.

Dans le cas de SQL-Server les mises à jour mineures sont effectuées par le biais du service « Windows Update » (sur Windows), et se passent généralement sans problème notable. Les changements de versions - ou upgrades - de SQL-Server sont plutôt effectués manuellement par l'administrateur (ex: upgrade de SQL-server 2012 vers SQL-server 2014) et nécessitent donc une installation de la nouvelle version. Il est courant d'appliquer les mises à jour mineures sans prendre de précautions, et parfois d'appliquer un upgrade (mise à jour majeure) sans prendre de précautions non plus. Ce sont évidemment de mauvaises pratiques.

Mises à jour SQL-Server : les précautions à prendre

Quel que soit le cas de figure - mise à jour mineure ou majeure - il est recommandé de vérifier d'abord la nature de la mise à jour, puis de sauvegarder le système avant application. Sauvegarder le système (au sens large) peut consister à simplement sauvegarder les bases de données, mais aussi à sauvegarder le système d'exploitation complet (incluant donc l'installation de SQL-Server) ou la machine virtuelle dans le cas d'une installation sur VM. L'idée est de pouvoir retrouver rapidement la version initiale si l'on rencontre un problème avec la mise à jour, donc éviter de galérer pendant des heures - ou des jours - pour remettre en état le système.